La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D’Evans (Épisode N°1523)

Alexsoumis au Château (Nouvelle histoire écrite par alexsoumis & texte amélioré par MDE) – Suite de l'épisode précédent N°1522) -

Chapitre 2 bis : Seconde rencontre avec Monsieur le Marquis d’Evans.

Un regard … comme dire ?… un regard de Dominant … Lorsque j’eus fini mes explications, le Marquis d’Evans restait silencieux longuement, me regardant cette fois-ci fixement, me faisant sérieusement douter de la crédibilité de mon projet : L’avais-je convaincu quant à l’aide dont j’avais besoin ? Sans doute pas, Ses doigts tapotaient les accoudoirs du fauteuil, comme s’Il était un peu agacé, Il soupirait, puis enfin, décidait de prendre la parole.

- Alex, est-ce vraiment la seule raison de ta venue ici, près de moi ? N’as-tu rien d’autre à me demander ?

Je notais que Monsieur le Marquis venait, pour la première fois de me tutoyer. Je devais être rouge pivoine, et avais une nouvelle fois le souffle court, je baissais la tête sentant mes joues s’empourprer, je transpirais de nouveau, et j’étais véritablement tétanisé par Ses deux questions auxquelles je ne m’attendais pas du tout.

- Allons, parle, sinon nous en resterons là !, reprenait autoritairement le Châtelain

Je reprenais mon courage à deux mains :

- Oui effectivement Monsieur le Marquis, j’ai une requête à vous faire.
- Laquelle ?
- Je souhaiterai, s’il vous plait, rencontrer, un prénommé Marcel, qui travaille chez vous et qui vinifie votre excellent vin. J’ai gouté ce vin hier au soir, je l’ai trouvé non pas excellent, mais simplement sublime. Pourriez-vous m’autoriser à échanger avec lui afin que lui aussi me donne des conseils sur la vinification ?
- Tout ça ne dépend que de toi !

Je ne comprenais pas, je restais quelque peu ahuri, stupéfait devant une telle réponse et devant cet Homme qui m’impressionnait et m’excitait tout autant. Tout cela produisait en moi, un trouble, à la fois de timidité et d’excitation inexplicable… Subitement Il se redressait, avançait vers moi, puis caressait ma chevelure avant de l’empoigner énergiquement pour me tirer la tête en arrière.

Il posa Son autre et large main contre mon torse afin de me plaquer contre mon siège. Il me fixa yeux dans les yeux, le regard sévère qui visiblement scrutait mes pensées, on aurait dit qu’Il lisait dans celles-ci. Il laissa du temps au temps par un silence conséquent, lourd, et qui dura juste une trentaine de secondes mais qui me semblait être une éternité. J’entendais seulement le bruit régulier d’un tic-tac du lourd balancier d’une impressionnante et haute horloge comtoise, trônant à gauche sur le sol, près de la porte d’entrée. Le Noble reprenait alors et toujours dans une voix extrêmement calme, froide et posée mais qui n’autorisait pas à se rebeller, du moins qui ne donnait pas envie de le faire, tellement le ton était impérieux, parfaitement maîtrisé, comme si chaque mot avait été choisi :

- Ne Me mens pas, ne te mens pas à toi-même d’ailleurs. Tu n’es pas venu ici pour Me parler uniquement de ton installation, de ton souhait de rencontrer Marcel, tu es venu ici parce que tu ressens en toi un réel besoin de soumission, une appétence que Je sais car J’en connais les causes et la raison. Tu as vu en Moi le Maître que Je suis et qui pourrait te former, te formater, te dresser pour devenir celui que tu es intrinsèquement. Je me trompe ? dit-il serrant sa poigne dans la touffe de mes cheveux qu’Il avait entre ses doigts et appuyant un peu plus Son autre main, sur ma poitrine

J’étais bien plus que perturbé, bel et bien confus et bouleversé par ce revirement de situation subite. Je blêmissais, perdais tout contrôle, je balbutiais, à la limite de paniquer :

- Hein ? … Heu … Je .. non… oui… Mais … Heu… peu… peut-être…
- Ne me dis pas ‘peut-être’, Je le sais, je ne Me trompe jamais quand Je décèle ce besoin de soumission chez quelqu’un que Je ne connais pas… Je le vois clairement... C’est comme ça… Une sorte de sixième sens peut-être, diront certains, une évidence pour Moi, sûrement… J’ai donc décelé ce besoin en toi hier, au café chez René.
Ce fort besoin puissant et certainement enfoui, de soumission, besoin inconscient ou conscient en toi crevait visiblement les yeux, tu étais hier et même maintenant, tu es un véritable livre ouvert … c’est tellement clair, que tu ne peux pas Me cacher ta véritable Nature profonde et servile…
- Mais je …
- Regarde ta nouille qui soulève la toile de ton bermuda, comment oses-tu Me dire ‘peut-être’…
- Mais je….
- Y’a pas de ‘mais je ’. Tu vois bien que tu bandes, le chien… Ton érection te trahit grandement. N’importe lequel des hommes qui n’aurait pas ce fort besoin de soumission, ne banderai sûrement pas, bien au contraire. Ta bandaison, c’est simplement une confirmation de ce que j’ai décelé en toi… Alors … tais-toi ! obéis-moi ! lève-toi !

Etrangement mes jambes ne me portaient plus. Je tremblais et ne parvenais plus à me contrôler, j’obéissais sans comprendre ce qui m’arrivait. En effet, je ne pouvais pas nier l’évidence, mon érection était même terrible, ma nouille, comme l’avait appelé Monsieur le Marquis, était d’une incroyable rigidité, dure, raide comme un bâton. De mémoire, je ne me souviens pas avoir bandé si fortement, je sentais ma hampe prête à gicler d’excitation, mon gland était dur comme du bois, gorgé de sang et devait être violacé à outrance … Que m’arrivait-il ? Il me disait que j’avais un besoin de soumission et même avant qu’Il me le dise, j’étais déjà excité, fortement excité même… Etais-je donc vraiment ce qu’Il prétendait que je suis ? Un soumis en puissance et apparemment inconscient de cette réalité ? Dès mon entrée dans Son bureau, je reconnais que ça commençait à me travailler le bas-ventre. J’essayais d’en faire fi, mais il n’y avait rien à y faire, je commençais déjà à bander, malgré moi. Et quand Il me prit par les cheveux pour me relever la tête et qu’Il plaqua sa main sur mon torse, j’avoue avoir ressenti ma verge se durcir amplement, c’est vrai, je ne peux que le reconnaître…

- Baisse ton bermuda, ôte ce tee-shirt, petit chien.


J’obtempérais sans résistance aucune, je n’avais d’ailleurs aucune envie de réticence et c’est même presque mécaniquement que je me retrouvais presque nu devant cet Homme que je ne connaissais pas, avec pour tout vêtement un boxer moulant que mon sexe érigé déformait avec insolence.

- Alors ? Tu n’es pas excité ?, hein, petite salope, tu ne bandes pas ? Réponds.
- Oui je bande, Monsieur le Marquis, répondis-je honteusement en marmonnant mes mots
- Je ne suis pas sourd et pourtant Je n’ai pas bien entendu, redis-le plus clairement, à haute et distincte voix, J’ai dit
- Oui je bande, Monsieur le Marquis, je bande …
- Encore une fois, la lope
- Je bande, Monsieur le Marquis, je bande à en avoir mal tellement je bande…
- Voilà qui est mieux. Mais sais-tu pourquoi tu bandes, salope ?
- Je … Je ne sais pas, Monsieur le Marquis, mais je bande …, répondis-je, ne pouvant pas encore m’avouer à moi-même l’évidence de mon état servile
- Alors je vais te le dire, tu bandes parce que tu n’es qu’un chien soumis et que tu as besoin de soumission pour être épanoui. Répète que tu es un chien soumis …
- Non, je ne suis pas un… dis-je dans un réflexe de dignité
- Répète que tu es un chien soumis, je te dis … Sinon tu te rhabilles et tu quittes Mon Château sur le champ et tu M’oublies…

J’ai cru à ce moment-là que mon cœur allait exploser juste à l’idée de quitter le Château car une petite voix intérieure, très intime, me disait de céder à l’évidence de mon état. Alors je cédais à cette prise de conscience de cette réalité en avouant doucement d’une faible voix :

- Je suis un chien soumis … dis-je en baissant la tête, presque en chuchotant
- Je n’ai pas entendu, me dit-Il son regard puissant dans les yeux, répète le …
- Je suis un chien soumis … dis-je cette fois beaucoup plus fort et distinctement

La main du Noble palpait mon sexe sur le tissu fin de mon sous-vêtement puis passait sous celui-ci pour saisir mon membre dur.
Son pouce effleurait mon gland décalotté. Je tremblais, rougissais. Que faisais-je de ma dignité que je venais de perdre en avouant tout haut être un chien soumis, que faisais-je aussi de mon intimité ? Pouvais-je éprouver du plaisir à accepter l’abject, l’ignoble et le déshonneur ? Mon cerveau était en vrac, un vrai bordel dans ma tête… et pourtant, pourtant l’excitation était bien là ! Tout se mélangeait, la honte, le plaisir, la crainte, l’envie, la répugnance, l’attirance…

- Et en plus, tu mouilles petite chienne ! Regarde ton liquide séminal dégoulinant !

En ne rien de temps mon boxer glissait sur mes cuisses et se retrouvait à mes chevilles. J’étais tétanisé, fesses et sexe à l’air. Monsieur le Marquis s’asseyait de nouveau dans Son fauteuil et me contemplait, alors que je bandais de plus belle. Impuissant, je ne pouvais rien faire, rien dire, plus bouger seulement conscient de ce qu’Il me faisait vivre, seulement conscient de mon affolement et de mon embarras. Une vraie et réelle humiliation, totalement déroutante et pourtant si excitante à la fois ! …

(A suivre…)

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!